Ciné 2018-16 : « Sherlock Gnomes » de John Stevenson

Je vais être assez rapide concernant ce film car je dois avouer que j’ai un peu « roupillé » les 15 premières minutes… Pas toujours une bonne idée d’aller au ciné après le boulot ! A cela s’ajoute le fait que je n’avais pas vu le premier opus « Gnoméo et Juliette », ce qui ne facilitait pas les choses non plus.

Après Shakespeare, c’est Conan Doyle qu’on assassine

Globalement, j’ai trouvé le film assez plat et sans grand intérêt scénaristique. Je dirais même que c’est presque outrageant de se réfugier derrière des auteurs empiriques pour pondre une histoire aussi affligeante. Je veux bien croire qu’on veuille surfer sur la mode des clins d’œil culturels à la Skrek mais là, franchement, on s’en serait bien passé. Et je ne vous parle pas des personnages… Ben si, quand même, parce que sinon je n’aurais finalement rien à vous dire.

Des personnages exaspérants et pas drôles

Plusieurs personnages s’avèrent particulièrement agaçants. Sherlock est plein de morve et nous rend presque désireux de le voir une bonne fois pour toute se faire moucher soit par Watson, personnage soumis qui tente de se rebeller pour rapidement redevenir un personnage fantoche soit par son ex, Irène, avec qui il s’est montré un véritable goujat. Enfin, Irène n’est pas non plus une sainte car elle incarne à elle toute seule le stéréotype de la bad girl qui, en plus, se permet de juger la pauvre Juliette sur ses rondeurs. Cette dernière, quant à elle, prend les choses en mains dans cette histoire de disparition étrange de nains de jardin et ne réussit qu’une seule chose : émasculer Gnoméo qui se révèle, lui, horripilant par son incapacité à revendiquer son droit à exister. Je vous épargnerai le reste de la bande de nains présents dans le film car il n’y en a pas un pour rattraper les autres et surtout pas celui vissé sur ses toilettes.

Mon chouchou

Le seul qui s’en sort à mes yeux est paradoxalement celui qu’on devrait détester : Moriarty qui nous offre quelques instants très éphémères de sourire. Mais il se retrouve, au final, noyé dans cette soupe indigeste de petits gnomes insipides.

En gros,  pour résumer, si vous ratez ce film, vous n’y perdrez pas grand chose, sauf si vous êtes fan d’Elton John pour la bande musicale. On ne retiendra pas ce film pour l’étron d’or de l’année par respect pour nos chères têtes blondes, mais c’était à un cheveu quand même.

 

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